À l'écoute du père Cestac, témoin pour aujourd'hui...Samedi 13 avril dernier, une après-midi particulière était organisée à Notre Dame du Refuge, en mémoire du Père Cestac. Un temps de (re)découvertes à travers le Refuge, une temps de partage lors de la célébration à la chapelle et un temps de rencontre lors de la collation servie dans les jardins.
Trois lieux évocateurs avaient été choisis pour organiser des rencontres, des échanges, des moments de partage, autour de thèmes de réflexion :
Louis-Édouard Cestac, jeune ne prête à la cathédrale de Bayonne touché par la réalité, avait accueilli dans le grenier du Grand Paradis de jeunes filles qui demandaient son aide. Il portait dans son cœur un désir, une attente : où loger ces filles jeunes qui vivait enfermées au grenier de Grand Paradis ? Il les voyait dans un espace ouvert, en lien avec la nature, mais il n'avait pas les moyens d'acheter une propriété… Il visite le bâtiment de Châteauneuf, un peu malgré ses résistances et en se laissant conduire par le voisin résidant à Latchague : "Le domaine voisin est en vente", lui dit-il, "Allons le voir !".
Dans la salle de Châteauneuf, il voit le tableau de Marie-Madeleine et y lit un signe fort. Il se décide et, pauvre comme il était, il se met en chemin et parvient à acheter le domaine.
Aujourd'hui,
- Savons-nous regarder et voir la réalité qui nous entoure ?
- Sommes-nous touchés par cette réalité ?
- Pouvons-nous lire des appels, des signes sur notre route pour encourager notre marche ?
"La dévotion qu'avait l'abbé Cestac pour la Vierge Marie était absolue et impérieuse. Dès le début de son œuvre, il place son action et toutes ses décisions sous le regard de Marie. Il a formé sa propre sœur et les Servante de Marie, dans cette esprit de filiation mariale." (Chiron, p. 211)
Il a trouvé toujours sa force en Marie. Depuis son enfance, il a eu un lien particulier avec la mère de Jésus. Et c'est de Marie qu'il reçoit la confiance qui le fait avancer dans sa mission. Pour Marie, il se met à l'œuvre, avec tous ses talents. Et Marie est toujours présente dans lŒuvre.
Il a donné beaucoup d'importance aux jeunes filles qui sollicitaient son attention : orphelines, prostituées, fillettes de la campagne non-scolarisées... Sa mission sera de les accueillir pour leur donner une vie de famille, afin qu'elles retrouvent le goût de vivre, la dignité, une place dans la société. Aussi, nous voyons auprès de lui des femmes collaboratrices, c'est avec leur concours qu'il mènera à bien les œuvres. Il a partagé les responsabilités en permettant à chacune de développer ses capacités, ses talents au service des autres.
Aujourd'hui,
- Dans ma vie, où est-ce que je trouve la force ? Qu'est-ce qui me soutient ?
- Face à la situation des femmes aujourd'hui dans la société et dans l'Église que pouvons-nous faire ? Avec qui avancer ?
La Nature : source de vieNotre Dame du Refuge est au cœur de la nature. C'est en lien avec la nature que le Refuge a été créé. L'abbé Cestac l'a voulu en priorité comme espace de reconstruction/renouvellement des personnes dans la liberté. Le travail des champs permettra aussi de nourrir la grande famille. C'est un lieu de travail, d'expérience, d'innovations dans l'agriculture, dans le respect via l'utilisation d'engrais naturel. Les femmes accueillies pouvez profiter du plein air et, en travaillant ensemble chacune apportait ses capacités. Les Sœurs dirigeaient et partageaient le travail dans un esprit de famille.
Ces champs demeurent aujourd'hui, un espace d'accueil et de vie pour les personnes qui y travaillent, dans un esprit de collaboration et le respect de la nature. Ils ont aussi un apport d'espaces naturels au milieu de la ville, un espace de contemplation.
Aujourd'hui,
- Quel est notre lien avec la nature ?
- Savons-nous traduire concrètement notre responsabilité dans la sauvegarde de la terre, notre maison commune ?
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Ouvrir et sortir, c’est ce qui nous est demandé... Après le dimanche des Rameaux, nous entrons dans la Semaine Sainte avec notre vie et ses ambiguïtés, et même avec toute la Création associée, el...
