Servantes de Marie, notre vocation nous l'exprimons par notre nom :
la Vierge Marie est notre mère et notre guide de vie spirituelle.
Lieu source de la Congrégation, Notre Dame du Refuge, avec le Monastère de St Bernard,
demeure un pôle d'accueil, spirituel, social et éducatif.
Présentes sur 4 continents, nos communautés
d'Afrique (Côte d’Ivoire), d'Amérique Latine (Argentine et Uruguay),
d'Asie (Inde) et d'Europe (Espagne et France),
partagent le quotidien au service de la vie, en fidélité à l’Esprit reçu…
Rendez-vous à Notre Dame du Refuge, samedi 26 octobre de 9h00 à 18h00... Venez chiner sur l'exposition-vente organisée...
Cheminons Ensemble - Lettre Septembre 2024... Chères lectrices, chers lecteurs, voici la 2ème lettre de l'année...
"Passons de l'autre rive…" Le Chapitre Général est une assemblée fraternelle, intergénérationnelle et interculturelle...
"C’est le besoin de l’autre qui nous rassemble." Mes parents avaient un commerce dans le village d'Orègue. Ils sont partis alors que j’étais très...
Sauvegarder le patrimoine des Servantes de Marie... Durant l'année, Nora enseigne à l'école ECORE de Barcelone (conservation et restauration mobilier,...
Marie, ma Mère bien-aimée "L'esprit de la maison est Mère. Béni soit l'enfant qui ressent le charme de son amour. Heureux aussi celui qui éprouve...
Fais, marche et ne te décourage jamais. Emmène Mary avec toi... La question de Dieu a toujours été une question importante pour moi. J'adorais le...
Gabriela Portale (coordinatrice de l'Escuela de Vida du collège "La Milagrosa" à Llavallol) & Guillermo Somaschini (représentant légal & coordinateur...
Une rencontre des plus précieuses ! C'est lors de la Béatification du Père Cestac, le 31 mai 2015, que j'ai fait la connaissance des Servantes de...
Un voyage spirituel
La vie est un voyage et nous sommes en mouvement. Chaque année, chaque mois, chaque semaine, chaque jour et chaque instant sont liés à l'un ou l'autre voyage. Chaque voyage aboutit à un but et s'accompagne de diverses émotions, qu'elles soient agréables ou désagréables. Il y a quelques voyages qui sont spécifiques, inoubliables et qui nous laissent dans un état de révélation de soi.
Je suis très heureuse de dévoiler ici le carnet de voyage qui a illuminé la sagacité du parcours de ma vie de religieuse, à savoir ma visite à Notre Dame du Refuge, la source spirituelle de la congrégation des Servantes de Marie. Je l'appelle un "grand" voyage parce que ce n'était ni un long voyage que je n’ai jamais fait, ni une chance d'explorer un nouvel endroit. Par contre, je le qualifie de "grand" parce qu'il m'a rapprochée du père Cestac, le fondateur de la congrégation des Servantes de Marie, qui a renouvelé les perspectives et les idéologies de mon existence en tant que personne qui le suit. J'ai été impressionnée par l'accueil chaleureux de mes sœurs de Notre Dame qui m'ont accueillie de tout cœur dans la famille élargie des S.M. Chaque pas que j'ai fait dans le site m'a fait réfléchir à mon "bon père" qui a consacré sa vie à Dieu et à sa mission. Mon premier regard sur la glorieuse image de Mère Marie, Notre Dame du Refuge, m'a calmée et m'a imprégnée de son amour. J'ai pu faire l'expérience de la richesse spirituelle de S.M. lors de chaque visite à la chapelle. La tombe du père Cestac était un endroit que je désirais ardemment voir. Je suis sûre que le père Cestac est vivant dans tous les coins et recoins de Notre Dame du Refuge, et que c'est son sang qui coule dans les veines de chaque Servante de Marie et de la mission initiée par le père Cestac.
Le zèle du jeune prêtre de Bayonne pour élever la dignité de la vie des personnes qui l'entouraient m'a beaucoup inspiré : "Le corps humain partage la dignité de l'image de Dieu : c'est un corps humain précisément parce qu'il est animé par une âme spirituelle, et c'est toute la personne humaine qui est destinée à devenir, dans le corps du Christ, un temple de l'Esprit" (CEC 364). Le père Cestac était profondément convaincu que chaque âme est l'image de Dieu et que la dignité est le droit de chaque âme. Cet aspect a focalisé l'attention du père Cestac sur la promotion des femmes et des enfants que la société a aliénés, rejetés et qui ont été exposés à tous les dangers et à tous les maux. "Le Dieu de miséricorde n'abandonne pas les âmes que tout le monde rejette ; leur Père qui est aux cieux les ramène et les accueille dans son amour" (P. Cestac). Cette parole du père Cestac exalte sa soif d'âmes et elle est explicite dans sa mission. Toutes ces réflexions ont approfondi mon amour envers le Père Cestac.
La dévotion mariale est un facteur incontournable pour le père Cestac. Il centralisait ses initiatives sur Marie et conversait avec elle comme un enfant avec sa mère et s'abandonnait à ses soins. L'expérience de Buglose en est un exemple. La visite à Buglose, le lieu qui a changé toute la vie du père Cestac, m'a aidé à faire un voyage intérieur et j'ai ainsi réalisé que sans Marie, la vie d'une servante de Marie serait semblable à un poisson sans eau. J'ai compris l'importance de Mère Marie dans ma vie et la nécessité d'être à la disposition de son Esprit.
Le dévouement et l'engagement d'Élise Cestac, de Gracieuse Bodin, de Felici et d'autres pionnières, leur foi profonde, leur engagement, leur persévérance, leur travail acharné, leurs talents, leur temps et leur énergie qu'elles avaient mis en commun, sont devenus la source de l'unité et de la croissance des SM. Malgré les difficultés et les soucis, la joie n'a jamais manqué dans cette communauté, rayonnante de ferveur religieuse et d'amour fraternel (P. Cestac - Itinéraire marial). J'ai pu ressentir la joie chez chaque sœur et je suis convaincue que la joie est la caractéristique de chaque Servante de Marie.
Saint-Bernard est le moteur des Servantes de Marie. La solitude et l'atmosphère de prière m'ont touchée. Je crois que la vie sainte vécue par toutes les sœurs est la force et l'inspiration de chaque sœur pour mener une vie dévouée. L'expérience de vie avec Sœur Angèle, la sœur de Côte d'Ivoire, a été une grande chance. La rencontre avec toutes les sœurs de la maison-mère a renforcé mon amour et mon appartenance à la grande famille des Servantes de Marie. Le voyage de la vie ne se termine jamais et chaque voyage nous enseigne les leçons de la vie. En tant que jeune religieuse, Marie, notre Mère, m'aide toujours à grandir avec des convictions dans ma vie. Le père Cestac continue de m'inviter et de me motiver à aimer ma vocation. Il m'inspire à consacrer toute ma vie à l'amélioration de la société, en étant compatissant et en révélant l'amour tendre du père à travers ma mission.
Sr Margret Susmi, Notre Dame du Refuge, mai-juin 2024
Sr Mayie Larregain, 50 ans de présence en Côte d'Ivoire
Novembre 1973… Novembre 2023, il y a 50 ans j’arrivais en Côte d’Ivoire !!!
En 1973, après ma profession perpétuelle, j’exprimais encore une fois ma disponibilité pour la mission en C.I. Cette fois la réponse de la Supérieure Générale fut empreinte d’espérance : "Avant la fin de mon mandat, vous irez faire un essai". Le Père Cestac aimait dire : "Heureux qui sait attendre ! Et plus l’attente est longue, plus abondantes et durables sont les bénédictions divines".
Le 27 novembre 2023, nous nous sommes rassemblés pour une action de grâce, pour ce long temps de présence, de vie dans ce pays d’adoption, vrai cadeau du Seigneur. "Tu as changé mon deuil en une danse. Que mon cœur ne se taise pas, qu’il soit en fête pour Toi, et que sans fin, Seigneur, mon Dieu, je te rende grâce !" (Psaume 29)
L’accueil fut surprenant. D’abord je trouvais une Communauté religieuse, ma famille des Servantes de Marie. Heureusement, elle était là pour m’apprendre les premiers pas dans cette nouvelle culture que j’allais progressivement découvrir. Ce fut ensuite la rencontre avec la communauté villageoise, celle de Toupah et la communauté chrétienne… Les deux m’ont impressionnée, quelle délicatesse pour celle qui vient d’ailleurs, quelle attention !! La vie m’apparaissait simple et elle laissait transparaitre la joie. Les personnes rencontrées au détour d’une conversation faisaient naturellement référence à Dieu : "Dieu est Grand", "C’est Dieu qui sait", "Si Dieu veut", "Voilà Dieu dans nos vies".
Puis ce fut la visite vers d’autres villages. Et là, je rencontrais des chefs chrétiens et catéchistes de communauté chrétienne, relais du prêtre responsable de la grande paroisse. Quels engagements au nom de leur foi. Ils avaient vraiment rencontré le Christ et s’étaient mis à son service. Un rappel pour moi à vivre ma consécration religieuse avec autant de disponibilité. Expérience émouvante. Ils ne sont plus, mais j’ai connu des saints.
J’étais envoyée à Toupah pour être soignante au Centre de Santé du village. Depuis toujours, mon profond désir était de soulager les souffrants et pour cela être infirmière. Je fus accueilli par M. Georges, garçon de salle. Il avait la maitrise de son travail. Il m’a formée et j’ai acquis de nouvelles connaissances. Avec lui je me sentais en sécurité. Car ma formation en France ne m’avait pas préparée au poste que j’allais occuper. Si bien qu’un jour, les notables sont venus m’interpeler… Mais c’est après des longues salutations et conversations banales, qu’ils ont fini par me dire l’objet réel de leur visite : "Sœur Mayie, tu évacues trop vers l’hôpital". Quelle diplomatie… Je restais émue et dans l’admiration. Depuis ce jour, j’ai essayé d’entrer dans cette culture de patience, de diplomatie et de maitrise de la parole ; pas facile !!! Y suis-je arrivée ? Vous qui me voyez pouvez le dire ! Heureusement, Sr Colette était là avec le Docteur Madevat ; je prenais conseil auprès d’eux. Ils étaient à l’hôpital de la SAPH.
Ma vie au Centre de Santé ne fut pas un fleuve tranquille, beaucoup plus tard j’allais en découvrir la raison. L’aide et le soutien ne m’ont pas manqué. Entre autres, je dois un grand merci au Père Nicolas Obo, un saint prêtre. Certains disaient "Elle est dure la sœur Mayie", les Sœurs traduisaient cela en "méchante". J’en ai souffert. Plus tard, aussi, j’ai compris que dans ce mot il fallait y voir "Elle a de la rigueur", en cela je me reconnaissais.
J’ai beaucoup aimé ma vie au village de Toupah. Aujourd’hui recevez mon merci pour m’avoir accueillie chez vous. Nous avons partagé les joies et les peines. Merci pour l’amitié, la compréhension et le soutien reçus. Merci pour tout ce que j’ai appris auprès de vous. C’est aussi le moment de m’excuser, de demander pardon à ceux que j’ai pu blesser par mon comportement ou mes paroles maladroites. Abidjan n’est pas loin, cependant vous ne me voyez pas à Toupah. Soyez assurés que je ne vous oublie pas, vous êtes dans mon cœur, et bien plus dans ma prière. Ceci est vrai pour tous les villages que j’ai connus et visités. "BIA, BIA, BIA sin sin."
Parlons d’aujourd’hui... Je suis à Abidjan depuis 2004. Nouvelle expérience de vie en milieu urbain. Je passais de la pastorale rurale à la pastorale urbaine, bien différente. A notre arrivée à Dokui, en 2005, notre paroisse d’accueil était Ste Monique. Nous y avons trouvé beaucoup de chaleur humaine. Chaque mois, nous nous retrouvions l’équipe presbytérale, les religieuses de la paroisse et quelques laïcs, pour un temps de réflexion sur la vie paroissiale. Ce partage d’idées était enrichissant et des liens de fraternité s’approfondissaient entre nous. C’était déjà la Synodalité.
Actuellement, je suis à la paroisse Cœur Immaculé de Marie, à l’arrêt Dokui. Lieu de nouvelles rencontres. Le pape François ne dit-il pas : "La vie n’est pas un temps qui s’écoule, elle est temps de rencontre". Je suis dans l’action de grâce pour la vie de notre église locale. Vous avez l’habitude de dire "Dieu ne dort pas", les paroles d’un hymne du temps de l’Avent le confirment "Dieu est à l’œuvre en cet âge". Oui, Il est à l’œuvre dans cette église locale qui s’épanouit, avec de nombreux prêtres, des religieux et des religieuses et des paroisses qui se multiplient. L’Esprit est à l’œuvre. Dieu appelle aujourd’hui comme hier. Il veut avoir besoin de nous, les hommes et les femmes, pour sa mission. Quelle confiance et quelle responsabilité ! Actuellement dans les rassemblements diocésains, ils sont faciles à compter les religieux et religieuses expatriés. L’Église catholique est bien présente en Côte d'Ivoire, au milieu de la communauté musulmane et autres Églises évangéliques.
"C’est toi le Maitre de tout. Tout par ta main grandit et s’affermit. Nous voici pour te rendre Grâce."
La vie à la Capitale est stressante et fatigante. Combien je plains, en particulier, les travailleurs qui doivent se lever très tôt, affronter les embouteillages pour être à l’heure à leur poste. Et puis la cherté de la vie se fait peut-être davantage sentir en ville. La société, ici comme ailleurs, est en pleine mutation, j’espère que les valeurs culturelles ne disparaitront pas. Dans ce contexte que devient la famille religieuse des Servantes de Marie ? C’est avec beaucoup de joie que je cohabite avec des Servantes de Marie ivoiriennes, burkinabés et béninoises. Pour les besoins de la mission des Servantes de Marie indiennes sont venues nous rejoindre et nous formons une seule famille. Notre règle de vie nous rappelle que :
"Dans un monde de violence et d’égoïsme, nous voulons témoigner de la force de l’Évangile ; nos communautés essaient de dire que, malgré les différences, la fraternité est possible sous l’action de l’Esprit." (R de vie n°35 )
Que font les Servantes de Marie en Côte d'Ivoire ? Elles sont au service de la vie : accueillir, éduquer, consoler, soigner, se faire proche pour réveiller le goût de vivre ; le Père Cestac, notre fondateur, nous voulait en priorité au service de la femme et des jeunes filles. Car disait-il : "Une Mère chrétienne ! Quelle grande et sainte chose, quelle puissance pour le bien". N’ayez pas peur de vous mettre à la suite du Christ. C’est Lui la vraie source du bonheur, ne vous laissez pas tromper par les fausses idées du monde.
Je remercie le curé de la Paroisse qui a accepté cette célébration en ce jour. Je remercie tous ceux qui sont venus m’accompagner dans cette action de grâce. Je remercie la chorale et tous ceux qui ont contribué au bon déroulement de cet événement. En ce temps de Noel, n’oublions pas de dire merci à la Vierge Marie… Elle vient de nous donner l'Emmanuel…Dieu avec nous !
"Dans la nuit des hommes, Il est la Lumière." (jn 1,5) "Grande joie, l’homme n’est plus seul, l'Amour vient l’éclairer, et partager sa vie !" (1jn 4,5 )
Voilà encore une bonne raison pour être dans l’action de grâce et demeurer dans la joie. Merci à chacun et priez pour moi.
Toupah, 27 novembre 2023
Mes parents avaient un commerce dans le village d'Orègue. Ils sont partis alors que j’étais très jeune. J’ai quitté Orègue à l’âge de 15 ans. Le conseil de famille avait décidé de me mettre à Anglet, à Saint-Anne, qui est aujourd’hui Stella Maris, parce que la responsable de Communauté était une grande amie de ma mère. Je suis restée à Anglet, m’adaptant, parfois un peu difficilement, dans cette Communauté dans laquelle je n’avais aucun privilège, si ce n’est cette connaissance de par ma mère. Sans mes parents, j’y ai passé beaucoup de temps, y compris les vacances. Je m’y sentais bien. Il y avait déjà un enseignement agricole qui, ensuite, est devenu un enseignement général de l’Éducation Nationale. On m’avait fait faire une formation en couture, moi qui n’aimais pas ça… J’ai nourri une grande admiration pour cette Communauté et pour certaines personnes qui y vivaient. Elles m’ont communiqué, pas par la parole mais par leur vie, leur attachement à Jésus-Christ et à l’enseignement qu’elles offraient aux jeunes qui étaient là.
A l’âge de 20 ans, je suis entrée chez les Servantes de Marie, après avoir bien réfléchi mais, surtout, après avoir vu vivre ces personnes dans cette Communauté. Je me suis dit "pourquoi pas ? ".
Après mon noviciat, je suis allée, pendant deux ans et demi, dans une école de cadres de la région parisienne qui m’a préparée à l’enseignement. Et je suis revenue à Saint-Anne… J’aurais pu aller dans bien d’autres lieux, mais bon, ma supérieure de l’époque a choisi de me remettre à Saint-Anne en tant qu’enseignante, en 1956. Et j’y suis restée toute ma vie professionnelle. J’enseignais un cours ménager, à l’époque. Puis, ça a progressé vers un BEP sanitaire, qui préparait les jeunes aux concours d’infirmière.
J’ai vécu une vie de don, de transmission et d’attachement à ces jeunes. Tout naturellement, je leur ai surtout transmis l’idée que, si c’est possible, il faut toujours aller plus loin. La vie n’est pas facile, préparez-vous. Ça a été un petit peu ce que j’ai semé. J’ai aidé certains d’entre eux à aller plus loin qu’ils ne pensaient pouvoir aller. Ça a été le leitmotiv de ma présence dans ce lieu.
Et puis j’ai animé l’aumônerie, ce qui était très différent. J’étais la même personne, mais je me manifestais autrement avec ces mêmes jeunes que je pouvais avoir en classe.
A l’époque, le pays basque vivait encore à petite vitesse pour ce qui est de la formation des gens. Nous avions des difficultés à trouver des personnes compétentes pour enseigner les mathématiques, la littérature. Il fallait aller chercher des gens à l’extérieur, parce qu’au Pays basque, il n’y avait pas des masses de jeunes ayant déjà fait une faculté… Enfin voilà. Et puis, progressivement, les choses ont changé. Et on a fini avec des professeurs de mathématiques, de biologie, de tout, du pays. J’ai vu cette progression avec beaucoup d’intérêt pour mon pays.
J’ai été directrice de Saint-Anne pendant une quinzaine d’années, jusque dans les années 1982. Et puis, nous avons décidé de recruter une laïque en 1985 et je suis restée enseignante jusqu’à ma retraite, en 1998. Cette Institution s’est généralisée et est devenue l’ensemble Stella Maris, avec une laïque à la direction de l’établissement ; c’était si différent ce rapport à la laïcité.
Il doit y avoir 1200 élèves aujourd’hui, de la maternelle au BTS. C’est une progression magnifique je trouve. Nos jeunes n’ont plus besoin d’aller faire des BTS à Pau ou à Bordeaux. Ça peut se faire sur place. La tutelle est restée la Congrégation des Servantes de Marie dont je fais partie. Nous sommes aujourd’hui encore en contact avec beaucoup d’anciennes.
Le 7 décembre 2000, je suis arrivée ici, à la Communauté de Bidart, à la demande de ma supérieure générale. Je n’avais jamais été en paroisse. Je m’étais donné 1 an pour voir si je parvenais à trouver ma place… Ça fait 22 ans que je suis ici.
Je suis une paroissienne fidèle, mais je ne suis pas engagée dans les activités de la paroisse parce que j’étais déjà engagée par ailleurs. Notamment, dans le mouvement ATD quart-monde. Je suis très engagée dans ce mouvement. J’ai choisi de m’engager là parce que le père Joseph Wrejinsky, fondateur du mouvement, retraçait un peu tout le mouvement profond de notre fondateur, le père Cestac.
À la retraite, je ne voulais pas rester sans rien faire et je cherchais ce qui se rapprochait de l’esprit de notre Congrégation. Cet esprit commun aux deux, à un siècle d’intervalle, c’est un même regard sur la pauvreté et sur les personnes qui en souffrent moralement, physiquement, et matériellement. Chez les Servantes de Marie, je n’ai jamais trouvé l’idée d’aider l’autre en donnant. Mais, en ce qui me concerne, j’ai plus accompagné les pauvres, les démunis, en les écoutant, en les accueillant pour les aider à avancer. Ça c’est l’esprit profond du mouvement ATD quart-monde. On n’aide pas forcément les autres en donnant, mais en les écoutant et en les faisant réagir. On ne les aide pas en donnant, mais en recevant ce qu’ils ont, eux, à nous donner, essentiellement une parole. Ce mouvement invite les gens à venir parler, à donner leur parole. Aider l’autre mais sans se substituer à lui.
Notre siège est à Anglet, aux côtés des Restos du Cœur, mais nous sommes un peu à l’opposé. C’est une action conjointe. Les uns remplissent les sacs et nous… Nous avons ouvert, à ce titre, la bibliothèque de rue, qui est l’activité phare profonde du mouvement. On accueille les enfants autour de livres, pour leur lire et donner à toucher et aimer le livre. Quand les parents viennent chercher de l’alimentation, nous fonctionnons pour accueillir les enfants et leur lire des histoires. Nous avons de superbes livres.
La seconde action du mouvement c’est l’université populaire. On invite les gens, les adultes à venir et à préparer l’université populaire. On leur donne un thème ; il y a trois universités dans l’année. Les familles s’expriment sur le thème et, si certains le veulent, ils viennent à Bordeaux pour rencontrer des gens qui ont réfléchi sur le même thème lors de l’université populaire : "la santé", "le travail", "les droits". Beaucoup passent par exemple à côté de leurs droits parce qu’ils les ignorent. Une cinquantaine de personnes se réunissent par région. C’est intéressant. Ils sentent qu’ils ne sont pas seuls dans leurs difficultés. Nous apportons des réponses à leurs questions.
Nous sommes les Alliés. C’est-à-dire ceux qui sont en alliance avec les familles.
On essaie ainsi aussi de vivre avec eux, au plus près. Certains d’ailleurs, c’est la troisième mission du mouvement, s’engagent à vivre comme eux, pendant 4, 5, 10 ans, dans des conditions de vie similaires et au plus près des familles, avec un salaire un peu réduit. Ils vivent au service total de ces familles, ils font avec eux et pas pour eux. C’est vivre dans sa chair une tranche de vie aux côtés des plus démunis.
ATD quart-monde, Aide à Toute Détresse, est un mouvement non-confessionnel. La porte est ouverte à quiconque a envie de s’occuper de son frère.
Ça peut parfois être un peu lourd de s’engager ainsi. Parfois les familles n’en font rien de tout de ce qu’on peut leur dire. Ça, c’est un poids, une responsabilité. Mais je le fais, au nom de ma foi, ce sont mes frères en Jésus-Christ. On ne peut aller vers l’autre, son prochain, sans amour. Amour de son prochain justement. On est là dans la ligne pure de l’évangile.
Mai 2023
"Voici la Servante du Seigneur", ainsi naquit le "oui" d’une femme libre, nommée Marie.
Le oui de Marie, c’est Marie dans ma vie, celle qui m’indique le chemin.
Engagée à vivre l’obéissance, la chasteté, la pauvreté, je rejoins Marie. Le style de vie simple d’accueil, d’écoute, de présence discrète, de silence, de joie, de service, de courage, sont les attitudes quotidiennes du oui. Le déploiement de ces valeurs humaines éclairé par l’Esprit Saint s’enrichit de la confiance en Dieu et de l’action de Grâce.
Marie modèle d’humanité, chemin de foi et d’espérance,
Apprends- moi la fidélité.
Mai 2023
Sauvegarder le patrimoine des Servantes de Marie...
Durant l'année, Nora enseigne à l'école ECORE de Barcelone (conservation et restauration mobilier, art et patrimoine), un cursus qui se déroule sur 4 ans (toiles, tableaux et peintures murales, métal, techniques picturales), et est ponctué par des sessions ateliers, comme à Notre Dame du Refuge à Anglet, où elle intervient tous les étés avec son équipe de stagiaires.
"J'ai rencontré Sr Graciela en 2008, alors qu'elle suivait mes cours à Barcelone. Comme elle, je suis Argentine, mais je vis en Catalogne depuis plus de 40 ans. Un véritable lien amical s'est instauré entre nous et, à son invitation, je suis venue passer mes vacances estivales en famille au Monastère Saint Bernard à Anglet. C'est ainsi que j'ai découvert la Congrégation des Servantes de Marie et, au fil de mes séjours, une sorte de relation spirituelle s'est créée avec les Sœurs mais, aussi, avec ce lieu insolite ; et, ensemble, nous avons décidé d'organiser la conservation des sculptures des sites de Notre Dame du Refuge et du Monastère Saint Bernard.
C'est ainsi qu'à l'été 2018, le premier atelier sur site est organisé. Depuis, chaque été, je viens passer quelques jours à Anglet avec une équipe de stagiaires, pour travailler à la restauration des sculptures et autres objets à préserver. Avec Sr Graciela, nous décidons des œuvres à sauvegarder, puis nous travaillons ensemble dans un local dédié au cœur des Jardins de Notre Dame du Refuge.
Nous sommes logés sur place, ce qui nous permet de partager un peu de la vie des Servantes de Marie, de vivre à leur rythme, notamment lors des repas, servis à l'heure française, ce qui, pour nous, habitués à vivre à l'heure espagnole, est toujours un peu étrange ! Surtout le dîner, servi à 19h, alors que la lumière est belle et la température plus douce !!!
Chaque intervention est une nouvelle aventure, un véritable temps de partage et un réel enchantement, dans ce site énergétique tellement propice à la création. Je suis très heureuse de bénéficier d'un tel privilège et de pouvoir, chaque été, vivre une telle expérience tant humaine que spirituelle et de participer à la sauvegarde du patrimoine des Servantes de Marie." (Anglet, août 2022)
"L'esprit de la maison est Mère. Béni soit l'enfant qui ressent le charme de son amour. Heureux aussi celui qui éprouve la joie de sa présence et de son tendresse."
Nous sommes tous bénis par la présence constante de Marie, notre mère bien-aimée. Comme je suis très heureuse de partager mon expérience personnelle de Marie, je prie pour que ce partage profond vous conduise tous à renforcer votre foi et votre dévotion à Marie.
Lorsque je me souviens du passé, je vois la main de Marie, à l'œuvre dans tout ce que j'ai vécu et fait. Toute petite, mes parents m'ont fait grandir dans une grande dévotion à son égard. Cette même foi m'a conduite à être membre d'une pieuse organisation d'enfants portant le nom de "Marie". Elle m'a également aidée à choisir la Congrégation portant le nom de "Mère", bien que j'aie eu huit de mes cousins germains dans différentes Congrégations. Ce n'est rien d'autre que le plan de Dieu qui choisit et appelle. Je chéris toujours les souvenirs du passé où j'étais préparée à devenir sa servante, ce qui signifie "être comme elle", grâce à la vocation que j'ai reçue.
Depuis mon enfance jusqu'à aujourd'hui, je vois ma mère, qui m'accompagne toujours sans me lâcher la main, en particulier dans les moments d'agitation et de chaos. Elle m'embrasse d'un lien indéfectible. Elle m'a soutenue dans la vocation qui est un appel de son fils Jésus à poursuivre sa mission. Je suis très reconnaissante de voir les soins providentiels de Marie, dans ma vie très personnelle, même dans les petits événements de ma vie quotidienne, être sauvée et protégée de nombreuses sortes d'accidents et de maladies.
Je voudrais partager avec vous une situation où j'ai pu entendre sa voix intérieure : "Je ne t'abandonnerai jamais". En 2005, je souffrais d'une maladie, j'ai été emmenée dans de nombreux hôpitaux pour ma guérison, avec une douleur traumatisante alors que j'arrivais à l'hôpital, où je n'étais que sous perfusion pendant un mois, j'ai pu voir une image de Marie, devant laquelle j'ai pleuré en disant : "Marie, ma mère, m'as-tu aussi abandonnée ? ". Je voyais sa présence consolatrice à travers une voix intérieure : "Je ne te quitterai jamais mon enfant". Mère Marie m'a aidée à ne pas me plaindre de quoi que ce soit dans ma douleur et ma souffrance insupportables. Je n'ai jamais été alarmée ou angoissée, même lorsque les gens autour de moi disaient : "la sœur qui est sur son lit de mort…". Je n'ai jamais considéré cela comme mon mérite, mais comme la présence toujours vivante de ma mère bien-aimée.
Malgré mon infidélité et mon ingratitude, Marie, le phare de la vie, se dresse sans cesse comme une torche brûlante dans les moments sombres de ma vie. Elle m'aime toujours comme sa fille bien-aimée. Puissé-je sombrer dans le calme et la sérénité de son étreinte apaisante.
Chère Mère bien-aimée, puisses-tu marcher constamment avec moi comme avant, surtout dans les moments de doute et d'effroi. Que je m'incline toujours devant ton amour infaillible.
Mai 2023
"Nous partageons les joies et les espoirs, les angoisses et les épreuves des hommes de notre temps…Tout ce qui touche l’Homme a un écho dans notre cœur." (règles de vie)
I. Mon histoire avec le Couvent des Bernardines a commencé en 2007 (15 ans déjà), lorsque je suis venue y faire une retraite de quelques jours. J’ai été touchée par l’apaisement que j’ai ressenti en cette période troublée de ma vie. Après analyse, plusieurs ingrédients ont permis cela.
En tout premier, je placerais, l’accueil et l’accompagnement des Sœurs de la Communauté. Je me souviens qu’au réfectoire, la gentille Servante de Marie au service du repas ces jours-là, m’avait apporté un paquet de mouchoirs en papier. Je perçois encore les regards bienveillants et les sourires discrets qui m’ont accompagnée tout au long de mon séjour. Les prières de la Communauté à la chapelle de paille, notamment, et les conseils ignatiens de la Sœur (mère supérieure à l’époque) m’ont mis en confiance et en paix. En deuxième lieu, je mettraisle silence et la solitude qui m’ont permis de me recentrer, d’entendre cette voix intérieure qui parle au cœur, de me reconnecter avec moi-même et de comprendre que je n’étais pas seule sur le chemin de la vie.
Après cette expérience inédite, beaucoup de choses ont bougé et, en 2009, je suis venue m’installer au plus près des Sœurs et du couvent, car je me sentais appelée et en quelque sorte "reconnaissante" de l’amour reçu et partagé ici. Appelée à venir y prier quotidiennement, à me nourrir de la Parole, à me recharger en énergie divine grâce à l’Eucharistie et à me ressourcer dans un milieu naturel, préservé et champêtre. Je crois que j’ai beaucoup puisé, tout au long de ces années, et je vous en suis d’une infinie reconnaissance.
Tout à fait naturellement, lorsque je me suis sentie mieux, j’ai voulu donner à mon tour, et c’est ainsi que j’ai proposé de faire de l’Accueil et de l’Accompagnement, au début une fois par semaine, puis deux. Puis, j’ai eu l’occasion d’approfondir la vie du Père Cestac, au sein du groupe Cestac, d’aider à la rédaction de la Charte en 2017, à la relecture et au partage des Lettres à Elise, de co-animer l’atelier des Visages de Marie… Les temps forts à Saint Bernard s’articulent autour donc de l’accueil, 2 fois par semaine et du cimetière.
II. Ma mission ici (telle que je la ressens et la pratique) est :
1) de mieux faire connaître aux personnes qui passent, le père Cestac, son œuvre et la Congrégation qu’il a fondée. Je me sens appelée à leur parler de sa grande dévotion pour Marie, de son esprit d’ouverture, d’accueil des plus pauvres. Je leur explique que ce lieu est un lieu de silence, de prière, de ressourcement dans lequel on peut toujours être accueilli pour une courte halte spirituelle ou pour une retraite de quelques jours. Je présente également NDR quand je vois qu’il s’agit de personnes vraiment intéressées.
2) de raviver la flamme (redonner goût à la vie). Par une écoute attentive car il arrive que des personnes viennent pour se confier, pour chercher du réconfort, des conseils, une prière. Et, à travers des propositions de partage ouvertes à un public élargi (soutenue par Sr Annie Houssin et Sr Arantza) : halte spirituelle de Carême au cimetière "Faire et Défaire", depuis 2019 ; promenades méditatives en 2020, reprises avec Sr Arantza au printemps 2022 ; ateliers Lettres à Elise et Visages de Marie, cités pour mémoire puisque se déroulant à NDR.
III. Mon vécu : je suis à l’école de Marie
Elle m’apprend
Je reçois des Grâces
Je vis tantôt le silence, tantôt le partage, selon la volonté de "la Maitresse des lieux" ; tantôt j’accueille, tantôt je suis accueillie.
IV. Conclusion
Souvenez-vous, ce qui m’a attirée ici en 2007 c’est le réconfort, l’écoute et l’accueil que j’ai reçus de vous. C’est bien ce que nous avons à offrir aujourd’hui, comme l’a fait le Père Cestac à son époque. Je cherchais du réconfort, aujourd’hui, je réconforte à mon tour. Je vous suis reconnaissante de pouvoir assurer, dans la confiance que vous m’accordez, l’accueil de tous ceux qui passent. L’accueil des visiteurs, de ceux qui découvrent par hasard, au détour de leurs achats de légumes, l’accueil de ceux qui viennent prier, se reposer, se ressourcer, parfois de pèlerins de Saint Jacques, de ceux qui participent à la réfection du cimetière, aux journées de recollection proposées, à la marche en forêt. Ce lieu ne peut se comprendre sans l’accueil des personnes en situation de précarité morale ou physique, de celles qui sont en recherche, car c’est bien l’esprit du père Cestac que d’accueillir dans l’amour. C’est un lieu de reconstruction, de guérison des cœurs, un lieu de paix, de rencontre et de silence.
Anglet, 20/08/2022
J'ai ressenti l'appel lorsque j'ai vu un film sur des religieuses s'occupant d'enfants orphelins. Dans mon esprit d'enfant, je pensais alors qu'il fallait être religieuse pour travailler dans le monde des enfants.
J'ai été attiré par la congrégation des Serviteurs de Marie après avoir lu des documents (la bande dessinée et le livre "un vicaire descend dans la rue") et j'ai été frappé par l'attitude du Père Cestac face aux différentes situations auxquelles il était confronté, et son désir de ramener les femmes dans la société.
L'événement qui m'a le plus marqué a été mes premiers vœux... J'entrais dans une nouvelle relation avec Dieu et je me suis dit : j'ai un défi, qui est de ne jamais revenir en arrière, mais d'aller jusqu'au bout.
Je témoigne de Dieu par de petites actions et des gestes simples, en me faisant proche de tous, en partageant le quotidien là où je suis, en redonnant le goût de vivre comme le Père Cestac. Dans ma mission avec les petits, je me fais petite.
Le message aux jeunes : la société d'aujourd'hui a besoin de personnes consacrées ; dire oui au Seigneur ne signifie pas que j'ai échoué dans le monde des affaires. Il ne faut pas hésiter, c'est une faveur que Dieu nous fait en nous appelant à son service pour témoigner de son amour.
Décembre 2021
La question de Dieu a toujours été une question importante pour moi. J'adorais le catéchisme et l’appel du Seigneur m'est apparu clairement à l'âge de 10-12 ans.
En France, dans le Pas de Calais, à Harnes, il y avait une communauté de cinq sœurs Servantes de Marie. Ce qui m’a attirée chez elles, c’est leur proximité avec les familles modestes des ouvriers et leur créativité auprès des enfants à travers le patronage, les colonies de vacances… leur souci d’épanouir les personnes par leur joie de vivre.
Des moments de grâce, dans ma vie, il y en a eu beaucoup. J’en donnerai trois.
Le premier, à 40 ans, lors d’une session sur le discernement : Dieu me parle non plus au niveau de la compréhension, mais au niveau du cœur. Cela a changé ma façon de prier et d’aimer les autres.
Le second, c’est l’accompagnement des adultes au sein du catéchuménat.
Le troisième, à 64 ans, mon départ en mission pour la Côte d’Ivoire : l’ouverture et mon intégration dans une nouvelle culture.
Alors que je célèbre 50 ans de vie religieuse, la Parole de Dieu qui m'habite est : "Comment pourrais-je rendre au Seigneur tout le bien qu'il m'a fait ?"
Un message pour chacun de nous et en toute circonstance, Dieu te dit : "N'aie pas peur, je suis avec toi", et avec le Père Cestac, le Fondateur de notre Congrégation : "Fais, marche et ne te décourage jamais. Emmène Mary avec toi."
Décembre 2021
J'ai ressenti l'appel du Seigneur lors d'une évangélisation dans la paroisse de Saint-Charles Borromée, ma paroisse natale. Ce jour-là, le prêtre présent a demandé aux jeunes qui avaient entendu l'appel du Seigneur de s'avancer pour recevoir la bénédiction. Je me suis avancée et tout a commencé, bien que j'aie grandi dans une famille chrétienne, mais ce jour-là était un jour spécial.
Ce qui m'a attirée dans la Congrégation des Servantes de Marie, c'est leur travail, dans la discrétion, surtout dans leur mission avec une grande efficacité. Voilà ce qui qui m'a attirée.
Il y plusieurs événements marquants dans ma vie religieuse, mais je garde surtout le souvenir de ma rencontre avec les sœurs aînées de la Congrégation, de ma visite aux lieux sources de la Congrégation lors de mon séjour en France, et de ma participation à une session en Espagne.
Je vis la mission qui nous a été confiée, en regardant la Vierge Marie, notre mère, comme modèle, et j'essaie d'inculquer aux jeunes filles les valeurs d'une femme bien pour l'avenir, en essayant de mettre l'Évangile en pratique chaque jour.
Ce que je peux dire aux jeunes d'aujourd'hui, c'est que la vie avec le Christ est joie et paix ; aussi le champ du Seigneur est vaste et il y a du travail pour tous. Tout comme notre Bon Père a vécu en redonnant le goût de vivre, je les invite à venir redonner goût à leurs vies en répondant à l'appel du Christ, afin de donner à leur tour, le goût de vivre à leurs frères et sœurs.
Décembre 2021
Je suis née dans un petit village du Pays Basque, dans une famille chrétienne de sept enfants. Notre maman voulait, qu’après l’école laïque du village, nous allions poursuivre nos études chez les Servantes de Marie. C’est là que le premier appel à la vie religieuse est arrivé, par la Supérieure de la Communauté. Je participais aux réunions spirituelles, j’aimais la Parole de Dieu pour la vivre, la transmettre. L’avait-elle perçu ?
Par la suite, de 1952 à 1956, j’ai été interne à l’Aspirat du Refuge, en faisant mes études à Stella Maris et Saint Anne. J’ai fait le Postulat et le Noviciat de 1956 à 1958.
Puis ce fut l'appel à partir au Pas de Calais, en paroisse… Je me suis retrouvée dans une belle Communauté où je ne connaissais personne. La plus jeune des sœurs pouvait être ma mère !
J’ai vécu là-bas 13 ans… Catéchèse, JOCF, animation des Communautés en milieu ouvrier, travail en usine. Des engagements qui m’ont mûrie…
J'ai passé deux ans à Paris pour une formation et travail dans le social ; puis 13 ans dans le Béarn : travail social, ACO, animation des communautés en milieu ouvrier.
Toute cette vie engagée dans le monde ne pouvait se vivre en moi que par une fidélité à l’Oraison, chaque matin… Les offices priés en Communauté…l’Eucharistie… la relecture régulière de vie avec un religieux…
Et là, un jour, la Parole en Saint Jean me traverse, me bouscule, me transforme. : "Demeurez…" - 1 Jean 4,7-16.
Une relecture de cet appel nouveau à tout laisser pour Lui, seulement pour Lui…. Cinq ans de cheminement en fréquentant la Solitude de Saint Bernard, pendant des week-ends, des semaines. Une lecture et relecture de l’œuvre du Bon Père. Pourquoi là ?
Pourquoi vivre cette radicalité avec les Bernardines ? Parce qu’elles sont la même famille religieuse mariale que j’aimais…
35 années de présence où Dieu n’a pas fini son œuvre en moi… Ici.
"Par amour de ton Peuple…de cette terre…ta gloire habite chez-nous" et Marie demeure notre Etoile.
Anglet, janvier 2021
Je me suis sentie appelée, à m’engager davantage à rencontrer les personnes souffrantes, à ne pas déserter le lieu de la mission reçue, à répondre aux appels Dieu nous parle au travers des rencontres, des événements.
Il appelle à savoir rester à l’écoute de sa présence, au cœur de ma vie. Je dis souvent cette prière "Ô toi qui es chez toi dans le fond de mon cœur, fait que j’entende ta voix…".
La prière des psaumes ; la parole de Dieu lue chaque jour m’aide à me laisser éclairer par le Christ. Christ est notre lumière. C’est le rappel de l'engagement à approfondir ma foi à la lumière des croyants d’hier et d’aujourd’hui ; par la méditation de sa Parole, les lectures des témoignages de saints. Je me suis émerveillée de la vie des pères de l’Église dans les premiers siècles de l’Église…
A la suite du Bienheureux Louis-Édouard Cestac (fondateur de la congrégation), à la suite de nombreuses Sœurs, je suis appelée à rester fidèle et à être en communion dans le "service" avec toutes les Servantes de Marie en France et dans le monde (Inde, Argentine, Uruguay, Côte d’Ivoire, Espagne).
Je vois DIEU qui est près des malades, de leurs familles, dans les soignants... Il est là dans les bousculements et les basculements, comme un appel à trouver sa fidélité face à l'inconnu. Ma vocation me fait voir la vie qui se crée, même là où, aujourd'hui, la maladie semble l’empêcher ou l'arrêter. Face aux frustrations et aux révoltes qu'engendre la COVID ; il y a la force de la solidarité et de la responsabilité, l'appel de l'Esprit. "Où sont amour et charité, DIEU est présent !".
Le 9 septembre 2023, Sr Nicole fêtait son jubilé à Bouchain, 50 ans d'une vie religieuse jalonnée de rencontres pour aller toujours plus loin…
J'ai rencontré les Servantes de Marie d'Anglet par l'intermédiaire des Sœurs de Notre-Dame de la Compassion, avec lesquelles je travaille et collabore, car les deux congrégations ont décidé de partager, en alliance, une part de leur chemin de communion.
L'année dernière, je suis venue pour la toute première fois à Notre Dame du Refuge, pour travailler avec les MNA (mineurs non accompagnés) du Foyer Cestac, qui porte le nom du père fondateur de la Congrégation, l'abbé Louis-Edouard Cestac, dont la sépulture se trouve sur le site.
J'ai été impressionnée de voir comment, autour de la communauté religieuse de l'Église et de la communauté contemplative des Bernardines, autant de projets et d'œuvres différents coexistent dans cet espace si vaste.
Des œuvres sociales et éducatives, telles que les quatre foyers pour enfants et adolescents, les appartements pour mères ou pères uni-parentaux et leurs bébés, la résidence pour personnes âgées dans laquelle vivent des religieuses et des laïcs, le foyer de vie pour adultes en situation de handicap, ou encore une école et un collège… D'autres écologiques, telles que "Les Jardins du Refuge", pour la culture et la vente de produits agricoles et d'élevage bio, où travaillent également des personnes handicapées… Et, bien sûr, divers lieux de prière, de réunion et de rencontre. Jusqu'au célèbre cimetière des tombes de sable, dont les croix sont faites de coquilles Saint-Jacques.
Dans ce lieu tout près de l'océan Atlantique et entouré d'arbres et de végétation, malgré tant d'activité, tout n'est que paix et sérénité ; un sentiment qu'il est impossible ne pas ressentir quand on y vient.
Ce qui me touche le plus c'est de penser qu’il y a 180 ans, dans ce même endroit, ont vécu les premières filles sauvées de la prostitution, accueillies par le père Cestac et sa sœur Elise, germe de la Congrégation des Servantes de Marie. Et comment, depuis lors, c'est toujours un lieu où les personnes qui en ont besoin trouvent assistance dans la dignité. Un véritable refuge d'amour et de tendresse.
Anglet, août 2019.
Mon expérience, cette semaine, de traductrice et d'interprète parmi des femmes religieuses qui n'ont plus rien à voir avec celles de mon enfance, toutes "en civil", vivant dans de petites communautés de deux, trois ou cinq, guère plus, en Argentine, en Côte d'Ivoire, en Inde, en Espagne et en France, réunies ici dans la maison-mère de leur fondateur, est très forte. Ce sont les Servantes de Marie. Une sorte de G5, au fond…
Toutes sont "social workers" dans leurs pays, elles avaient à choisir des orientations pour les années à venir, à la lumière de l'Evangile. Elles aussi, elles travaillent, dans le monde et pour le monde. Elles réparent les catastrophes familiales, elles aident les femmes, elles éduquent les enfants, les ados, elles soignent les malades. Elles prient.
Dans une démarche de simplicité et d'humilité qui contraste fortement avec le déploiement des forces qui ont investi notre région pendant cette semaine, à l'occasion des rencontres des grands de ce monde, elles questionnent les valeurs qui motivent nos actes.
Anglet, 26 aout 2019
Gabriela : Bonjour ! Comment ça va ? Nous sommes Gabriela et Guillermo, des laïcs qui travaillons à la pastorale de deux collèges argentins des Servantes de Marie : la Milagrosa et NSMG.
Guillermo : Le Chapitre de la Congrégation débute dans quelques heures, et c'est avec un sentiment de responsabilité énorme que nous sommes très heureux et impatients d'y participer.
Gabriela : Depuis notre arrivée ici, nous n’avons cessé de ressentir l’hospitalité des Sœurs, attentives à tous nos besoins... Elles nous ont fait découvrir leurs différentes activités et nous avons pu constater la présence permanente de leur profond engagement social.
Guillermo : Il est impressionnant de voir la joie qu'elles mettent dans toutes leurs actions, accompagnant des femmes ayant des problèmes psychiatriques, donnant du travail à des personnes handicapées, un logement et l'accès à l'éducation pour des immigrants sans abri, entre autres…
Gabriela : Les Sœurs Bernardines, qui travaillent et prient dans le silence, sont également remarquables.
Guillermo : Partout, que ce soit dans les activités ou auprès des personnes rencontrées, on ressent l'esprit et le charisme du père Cestac.
Gabriela : Cette année, les sœurs nous ont demandé de mettre en relation les activités pastorales des deux collèges. Nous avons donc commencé à nous rencontrer à une certaine fréquence, afin de mieux nous connaître.
Guillermo : À la suite de ces réunions, nous avons franchi une nouvelle étape au cours de ce premier semestre : nous avons alors proposé de réunir les groupes de jeunes des deux collèges pour qu'ils se rencontrent.
Gabriela : Les groupes de jeunes sont composés des étudiants qui souhaitent participer librement à des réunions, en dehors des heures de classe.
Guillermo : Comme vous pouvez le voir dans la vidéo, nous prions, nous partageons des réflexions sur le thème du service, nous jouons et déjeunons ensemble… Et nous avons lancé une invitation pour de futures réunions et nous prévoyons de réaliser une mission commune pour la fin de l'année.
Gabriela : Nous espérons continuer à tisser des liens avec les jeunes et, comme le Père Cestac l'a dit, nous essayons de "Donner aux autres le goût de vivre".
Les deux : Au revoir ! Salut !!!
C'est lors de la Béatification du Père Cestac, le 31 mai 2015, que j'ai fait la connaissance des Servantes de Marie ; quelle belle rencontre !
Alors assistante du Vicaire Général du Diocèse, l'abbé Lionel Landart, et en tant que professionnelle de l'évènementiel, j'ai eu pour mission d'organiser cette extraordinaire cérémonie à la cathédrale de Bayonne. Un défi difficile mais passionnant, couronné par le bonheur et les sourires des Sœurs, venues du monde entier.
Depuis, nous ne nous sommes plus quittées ! Voisine de Notre Dame du Refuge, je les assiste dans leurs actions de communication et l'organisation de leurs évènements, mais partage aussi avec elles, des parenthèses amicales d'exception !
Anglet, 15 août 2019.
Enracinées dans une vie de prière, comme Servantes de Marie nous sommes envoyées pour servir Dieu en servant nos frères, de préférence les pauvres et les petits, pour annoncer la Bonne Nouvelle et faire découvrir le visage de Marie "comme signe d’espérance pour les peuples".
Sur les pas du Père Cestac, aujourd'hui nous poursuivons la mission sociale, éducative, spirituelle autrement. Aussi, par la création d'associations et fondations, l'esprit du Bon Père continue à redonner le goût de vivre, aux femmes et aux hommes de notre temps.
En 2005, la Congrégation des Servantes de Marie souhaite passer le relais et génère la création de l’association "Missions Père Cestac", dite MPC.
Née de la volonté de personnes partageant des valeurs communes et qui ont décidé de s'unir pour mettre en œuvre des actions en faveur de personnes en situation de vulnérabilité, "Missions Père Cestac" est une association laïque à but non lucratif Loi 1901. L'Association se présente par son Projet Associatif qui est l'expression de sa personnalité et l'inspiration de son action.
Elle gère 7 établissements et services sociaux, médico-sociaux et sanitaires :
à Notre Dame du Refuge, à Anglet (Pyrénées Atlantiques)
et à Buglose (Landes)
Redonner le goût de vivre
"Nous accompagnons ceux qui souffrent dans leur corps et dans leur cœur, en leur apportant une aide fraternelle concrète, l'espérance dans l'amitié et la foi ; nous voulons être un signe d'espérance et un service de communion entre les hommes."
Le dispensaire Maria Deepthi se situe au même endroit que le collège et la maison des Sœurs de Panakahalli, un village de l'État du Tamil Nadu, dans le sud de l'Inde. Il y accueille la population la plus vulnérable et la plus démunie (personnes âgées, femmes, enfants).
Très impliquées dans cette mission, les Servantes de Marie offrent une écoute et un soutien permanents aux personnes qui s'adressent à elles, mettant tout en œuvre pour leur "redonner le goût de vivre".
Le centre dispense des soins de santé préventifs et de première nécessité, traite les cas qui ne nécessitent pas d'hospitalisation et administre des médicaments si besoin. Il s'assure du suivi des patients et des visites à domicile ceux qui ne sont pas en mesure de se déplacer.
Au Refuge de Toupah, les Servantes de Marie, accueillent des mamans et leurs enfants malnutris, ainsi que des jeunes filles déscolarisées.
Dans ce Centre Féminin, sont dispensés des soins, des cours de formation générale, de couture, de cuisine... et de nombreuses activités communes rythment la vie quotidienne de cette Communauté de République de Côte d'Ivoire.
Ouvert depuis 2006 à Santhigiri (Kerala, Inde) dans le diocèse de Palai, Maria Bhavan est un foyer d'accueil pour femmes âgées ou en détresse, avec une capacité d'accueil de 15 places.
Géré par la Congrégation des Servantes de Marie, le foyer Maria Bhavan est ouvert aux femmes de 60 ans et plus, veuves, célibataires, divorcées, mais c'est aussi un refuge pour femmes en détresse… Le but de notre mission est de leur offrir, après de dures années de labeur, une vie saine et sereine, le goût de Dieu, une part de bonheur et, une mort paisible.
Celles qui le peuvent assistent à la messe quotidienne, à la prière du soir, à l'adoration…et participent aux diverses activités de loisir qui leur sont proposées, notamment des séances de yoga…
Le 2 octobre 2019 à Konoor (Kerala, Inde), nous avons entrepris une nouvelle mission : le centre d'accueil de jour Pakalveedu dédié aux seniors.
C'est un lieu d'accueil pour les personnes âgées, en particulier pour celles qui se trouvent isolées et sans soins. Ici, elles qui peuvent trouver du soutien et un cœur à l’écoute.
Chaque jour 20 à 25 personnes, hommes et femmes, sans distinction de caste ni de religion, viennent ainsi passer la journée avec nous.
En 1867, une Communauté de Servantes de Marie s'établit à Bapaume, pour accueillir des orphelins ; elles y resteront au service des enfants jusqu’en 2005. En 1972, elles fusionnent avec la Congrégation des Sœurs Hospitalières de Sainte-Agnès ; ensemble, elles poursuivront les œuvres de leurs fondateurs sous de nouvelles formes.
En 1994, elles créent, l’Association "Accueil et Relais" ayant pour objet "d’apporter un soutien et être un relais entre la Congrégation des Servantes de Marie et les établissements et services pour enfants et adultes en difficulté, créés ou à créer dans la région Nord-Pas-de-Calais et gérés par elle." Par voie de convention, cette association se voit déléguer la responsabilité de trois établissements : la maison d’enfants de Bapaume, la maison d’enfants "La Charmille" à Sainte-Catherine et le centre maternel "La Marelle" à Achicourt.
En mai 1998, l’objet de l’Association évolue. "Accueil et Relais" devient gestionnaire, animatrice et créatrice d’établissements et services dans le secteur social et médico-social dans la région Nord-Pas-de-Calais. Au sein de ces structures, elle veille à la promotion des orientations politiques et pédagogiques de la Congrégation des Servantes de Marie. Simultanément, "Accueil et Relais" devient gestionnaire du "Foyer Saint-Nicolas", maison de retraite à Saint-Nicolas-du-Pélem.
En 2003, la Congrégation des Sœurs de la Providence d’Arras confie à "Accueil et Relais" la gestion de la maison de retraite "Saint-Landelin" à Vaulx-Vraucourt ; en 2012, à la demande de la Congrégation des Sœurs de Sainte-Marie de Paris, la maison de retraite "Saint-Pierre" à Villecresnes rejoint l’Association, puis la maison d’enfants "Asermines", intègre à son tour l’Association "Accueil et Relais".
Aujourd'hui, les Servantes de Marie siègent toujours au bureau de cette Association de solidarité dont la mission est de créer, animer, gérer des établissements et services dans le secteur social et médico-social, selon les principes de sa Charte de Valeurs.
La Fondation María de Belen œuvre depuis plus de 25 ans dans la ville de Goya (province de Corrientes), en Argentine. C'est une organisation de la société civile qui s’emploie à promouvoir le respect des droits et à améliorer la qualité de vie des enfants, des adolescents et de leurs familles, qui traversent diverses situations de vulnérabilité sociale, en effectuant un travail global basé sur la prise en charge, la prévention, la promotion et la participation des agents impliqués.
La Congrégation des Servantes de Marie est très impliquée dans cette Fondation : Sœur Nidia, présidente, est présente au quotidien et en lien direct avec l'équipe (coordinatrice générale, coordinatrice des ateliers, psychologue, assistante sociale, professeurs des ateliers, comptable...). Elle est aussi en charge de trouver des ressources pour la Fondation, une tâche parfois difficile...
À Gudalur (Tamil Nadu, Inde), Maria Nikethan est un centre de jour où nous accueillons des enfants et des jeunes de différents âges souffrant d'un handicap mental ou physique.
Nous les encourageons par des activités physiques, comme des séances de gymnastique et de yoga, et aussi des formations techniques, comme la fabrication de bougies et d'enveloppes… ou encore la culture de champignons, une activité qui intéresse beaucoup les enfants et dans laquelle ils sont activement impliqués.
Ces différentes méthodes d'apprentissage sont pour eux l'occasion de développer les capacités mentales et physiques pour lesquelles ils se sentent capables. C'est une aussi sortie pour eux et ils apprécient la vie en se mêlant les uns aux autres.
Nous sommes soutenues et encouragées par la population locale, qui nous exprime sa gratitude et sa solidarité, et se réjouit du service que nous rendons à ces enfants pauvres en difficulté.
La Fundación Gizaide a été fondée en 1997 par les Servantes de Marie d'Anglet, la Caritas diocésaine de Saint-Sébastien et la congrégation des Salésiens, dans le but de soutenir les personnes dans leur projet de vie qui, ayant une maladie mentale, ont des difficultés particulières, ainsi que conseiller leurs proches :
Au foyer Notre Dame, les Servantes de Marie accueillent des jeunes filles, mais aussi des mères et leurs enfants.
Si l'internat est dédié aux collégiennes et lycéennes, de nombreuses activités communes rythment la vie quotidienne de cette Communauté de Côte d'Ivoire.
La plupart des mères et leurs enfants viennent des villages avoisinants, tandis que les élèves viennent de différentes régions du pays pour bénéficier d'un cadre propice à leurs études, mais aussi à leur éducation, dans un esprit de famille et de travail.
Le Colegio Nuestra Señora de Monte Grande a été fondé en 1958, par Sœur Redentor appartenant à la Congrégation des Servantes de Marie venues de France ; les cours ont commencé avec huit élèves.
En 1976, le Colegio Nuestra Señora affichait plus d'une décennie de promotions de diplômés du secondaire. C’était une époque de grande rigueur : discipline, uniforme et exigences en matière de performances scolaires.
Le collège a rapidement grandi et n'a cessé de se développer depuis, tant aux niveaux des bâtiments, du nombre d’élèves que de la qualité de son enseignement.
L'apprentissage par la pratique
"L'enfant est comme une plante qui doit un jour porter de grands fruits, mais son développement nécessite des soins sages, intelligents et constants."
L'école Maria Deepthi, située à Panakahalli, un village de l'État du Tamil Nadu, dans le sud de l'Inde, est un établissement scolaire primaire et secondaire. Les Sœurs et le personnel enseignant ont pour mission le développement intégral des élèves, les préparant à créer une société meilleure, sous la direction de Marie, notre Mère protectrice.
L'objectif principal est de fournir aux élèves une plateforme pour développer leurs compétences sociales et de leadership, façonner leurs intérêts et leurs loisirs et donner de l'importance au concept de "l'apprentissage par la pratique". C'est pourquoi nous nous efforçons de créer des clubs, tels qu'un club littéraire en trois langues, à savoir l'anglais, le tamoul et le kannada, un club de danse, de musique, de mathématiques, de sciences, ainsi qu'un club social et de sports. Les élèves ont la possibilité de choisir le club dans lequel ils souhaitent s'investir et, à partir de là, ils préparent divers projets, à l'intérieur et à l'extérieur de la salle de classe, en rapport avec leur programme d'études et la vie pratique.
La première ouverture de Stella Maris date de 1871 : des familles désirant confier l’éducation de leurs fillettes aux Servantes de Marie, on aménagea pour elles un pensionnat dans la maison qui servait de noviciat, à l’endroit où s’élève actuellement l’établissement.
L’école fonctionna durant quelques années, sous le nom de Pensionnat Notre Dame, dispensant l’éducation et l’enseignement de l’époque ; les arts d’agrément et les langues vivantes tenaient une grande place. Puis l'Institution Stella Maris, établissement d’enseignement catholique privé, sous contrat d'association avec l'Etat, fut fondée en 1939.
Depuis, Stella Maris poursuit sa tâche éducative, au rythme de tous les établissements de l’enseignement libre, signant avec l’état des contrats simples, puis des contrats d’association, engageant des professeurs laïcs, adoptant la mixité, adoptant la pédagogies aux besoins du moment. Ouverte à tous, elle accueille les enfants dès l’âge de 2 ans dans les classes de maternelles, du primaire et du collège, sans distinction d’origines sociales ou d’opinions religieuses.
La Congrégation des Servantes de Marie assure la tutelle de l’Ecole. L’esprit qui l’anime, fondée sur l’Evangile, est un "Esprit de service qui veut permettre à chacun de devenir l’artisan de son propre développement".
Depuis sa création en 1905, l'Institut La Milagrosa porte la marque du charisme du bienheureux Louis-Edouard Cestac, fondateur en 1842 de la Congrégation des Servantes de Marie, qui forme l'Idéologie qui éclaire et oriente toute la tâche éducative basée sur trois piliers : l'amour de Marie, l'amour des pauvres (justice) et l'amour du travail, en accord avec les valeurs chrétiennes laissées par Jésus et dans un climat de liberté et de charité.
Aujourd'hui, les Servantes de Marie perpétuent leur mission sociale, éducative et spirituelle autrement, mais toujours sur les pas du Père Cestac…
Toute l'actualité de l'Institut La Milagrosa sur sa page Facebook
Établissement scolaire primaire-collège avec internat (langue anglaise)
L’école Ste Foy a été fondée par la Congrégation des Servantes de Marie.
Bien que les religieuses ne soient plus physiquement présentes à l’école depuis quelques années, la Congrégation reste active et présente, notamment pour que l’esprit dans lequel l’école a été fondée perdure. L’objectif est de garder le cap, définir et rendre vivantes nos valeurs essentielles, tout en s’adaptant aux réalités de notre monde.
Les bâtiments scolaires sont la propriété de la Congrégation, qui participe en premier lieu aux décisions d’entretien et de rénovation, en étroite collaboration avec l’OGEC et le chef d’établissement.
Communauté de Betania à Llavallol (prov. Buenos Aires)
Communauté Madre del Taragüi à Goya (prov. Corrientes)
Communauté Nuestra Señora del Refugio à Florencio-Varela (prov. Buenos Aires)
Sentinelles de l’espérance,
les Bernardines s’unissent à Marie au Samedi Saint,
dans le silence, la prière et la solitude.
Plantations de thé, de café, de poivre et champignonnière
La ferme entre ville et nature.
Sur 25 hectares en plein cœur de ville, les Jardins du Refuge perpétuent la tradition maraîchère d’Anglet depuis 1839, préservant un îlot de verdure salutaire dans un océan résidentiel.
Vente directe de légumes, œufs et volailles, miel... issus de notre projet social et solidaire.
Horaires
Fermeture les lundis, dimanches et jours fériés.
05 59 52 81 32 - 102 avenue de l’Abbé Cestac - ANGLET