1. Aimez ces enfants comme Notre Seigneur, comme Marie les aime ; aimez-les comme de bonnes Mères.
2. A une confiance grande, entière et continuelle à la divine Mère, joignez aussi une confiance, si j’ose le dire, amicale pour les bons Anges.
3. Avant tout, attachez-vous à former dans ces jeunes âmes l’esprit de foi.
4. Le bien s’y fera. Le premier de tous, c’est de faire connaître et aimer par vos nombreux enfants la bonne et très Sainte Mère ; leur apprendre ce qu’elle est pour eux et ce qu’ils doivent être pour elle.
5. Dans vos classes, chacune de ces chères petites, assises sur vos bancs, renferme tout un avenir et, quelquefois, un grand avenir.
6. Tâchez de gagner ces pauvres enfants par la bonté, par des manières douces.
7. Parlez souvent à ces chères enfants de leur bonne et divine Mère du ciel, de sa puissance, de sa bonté, de sa vigilance sur les âmes qui l’aiment et l’invoquent.
8. Vous inspirez à ces chères enfants un profond respect pour tout ce qui tient à Dieu et à son culte.
9. Pauvres ou riches, les enfants ont les mêmes droits à vos soins.
10. On ne peut pas redresser un arbrisseau sans qu’il ait à souffrir.
11. Excitez-souvent, dans ces jeunes cœurs, des sentiments d’amour et de confiance envers cette tendre Mère. Ce serait une grande préparation d’avenir que de faire pénétrer dans ces enfants ces fortes et puissantes vérités.
12. Ce n’est pas l’instruction comme telle, mais l’éducation qu’elle suppose qui a des effets véritablement positifs.
13. La classe est un devoir sacré que vous devez ne jamais négliger, ni abandonner.
14. La classe est, pour vous, une obligation de conscience et de justice.
15. Une classe prévue et préparée sera toujours bien faite.
16. En classe, vous serez tout entières à votre devoir et aux enfants que vous êtes chargées d’instruire.
17. Vous vous occuperez de toutes les enfants sans distinction, avec un zèle égal et un même amour.
18. Ayez une grande affection, une affection sainte et maternelle pour vos chères enfants. Efforcez-vous de faire pénétrer dans leurs jeunes cœurs l’amour saint qui doit les sanctifier et cette confiance en la bonne Mère qui doit les accompagner et les soutenir.
19. Soyez douces et patientes envers les enfants ; proportionnez-vous à leur intelligence.
20. Ne criez jamais, les cris peuvent satisfaire la vivacité naturelle, mais ils ne font qu’étourdir l’enfant et paralyser la famille.
21. Ayez soin, dès le commencement, de montrer de la fermeté en classe.
22. Si elles vous aiment, tout ira bien ; et le secret de se faire aimer des élèves, c’est de les aimer soi-même.
23. Notre mission dans les campagnes : donner l’instruction aux petites filles et les former à la piété chrétienne.
24. Ayez un soin particulier des classes et des enfants. Ayez à leur égard de la bonté et de la fermeté. Ne soyez jamais brusque, ni en colère, mais bonne et ferme.
25. Donnez le plus grand soin à l’enseignement de la lecture pour les petits enfants.
26. Soignez ces bonnes petites enfants et formez-les à une tendre confiance en leur divine et bonne Mère ; n’en négligez aucune pour l’instruction.
27. Surtout ne frappez jamais les enfants. Tachez au contraire de les prendre avec douceur pour gagner leur cœur.
28. Ne grondez jamais les Sœurs devant les enfants ; c’est une source de mépris.
29. J’ai réuni dans une petite classe les petits enfants qui apprennent bien à lire, à prier et à connaître les premiers éléments de l’instruction.
30. Ayez beaucoup d’affection pour ces pauvres enfants.
31. L’enfant est comme une plante qui doit, un jour, porter de grands fruits, mais qu’il faut développer par une culture sage, intelligente et suivie.