1. Nul cœur comme un cœur de mère, un cœur de fille, ne comprend le malheur de l’orpheline, délaissée sur la terre.
2. Notre mission est grande et à hauteur des desseins de notre Souveraine Maîtresse : c’est la reconstitution de la famille par la mère chrétienne.
3. Prions St Léon, patron de Bayonne et le nôtre ; il nous est bien cher parce qu'il nous a donné, et nous donne tous les jours, des preuves de sa protection.
4. Il faut que les Servantes de Marie se voient de temps en temps comme les enfants de la même famille, sous le regard et dans l’esprit de charité de la divine Mère.
5. Nous ne faisons tous qu’une même famille dans le cœur de notre bonne Mère. Vous devez m’aimer comme votre Bon Père et je dois vous aimer comme mon enfant, toujours dans le Cœur et l’amour de notre divine Mère.
6. Vous trouverez toujours en moi un père plein de tendresse et de charité. Je vous ai donné ma confiance et je suis disposé à vous la continuer.
7. Tout en dirigeant vos Sœurs selon la règle, rendez-les heureuses en ayant, pour elles, un cœur d’enfant.
8. Pour vos Sœurs soyez très douce, très bonne, comme une vraie mère...
9. Notre divine Mère a mis dans sa famille cette affection sainte qui nous unit tous à son Cœur et dans son Cœur.
10. Une Sœur éloignée de la maison n’a d’autres consolations humaines que les nouvelles de la communauté ; c’est le lien qui la rattache à sa véritable famille.
11. Une mère chrétienne ! Quelle grande et sainte chose, quelle puissance pour le bien.
12. Par ses ferventes prières, la mère chrétienne fait descendre sur sa famille l’abondance des lumières et des grâces.
13. La mère chrétienne est, sur la terre, le reflet et l’image de la divine Mère du ciel.
14. Après votre salut, une de vos grandes sollicitudes doit être le salut de votre père et de votre mère.
15. Après Dieu et sa divine Mère, aimez vos parents et priez pour eux.
16. Aimez ces enfants comme Notre Seigneur, comme Marie les aime ; aimez-les comme de bonnes mères ; sur la terre, elles n’en ont point d’autres que vous.
17. Je vous aurais facilement pardonné et vous auriez retrouvé comme toujours un père bon et compatissant.
18. Pour ces enfants, il fallait créer une famille ou, à des parents dépravés et corrupteurs, substituer par la charité, un père, une mère qui pourvussent à tous les besoins de leur âme et de leur corps.
19. En quel honneur, en quelle vénération St Joseph est parmi nous, et combien sont frappantes et multipliées les marques de protection et de vif intérêt qu’il ne cesse de nous prodiguer.
20. La très Sainte Vierge a voulu les pénitentes dans une vie de famille et de sage liberté.
21. Faire aimer à ces enfants leur position, les attacher au sol en les préparant à devenir des fermières pieuses et intelligentes et, par ces moyens, reconstituer la famille chrétienne.
22. Le gouvernement de la maison est doux et paternel. On m’appelle Père et ce nom va bien à mon cœur et à toute ma vie.
23. De tous ces liens qui retiennent les jeunes personnes dans le devoir, les plus forts, les plus puissants, sont ceux de la famille.
24. Un père, une mère, des frères et des sœurs, l’ensemble d’une parenté qui vous environne, exercent une influence secrète mais puissante qui touche au fond de l’existence morale.
25. Que faut-il à l’enfant délaissée ? Il faut lui créer une famille, former dans cette jeune âme des liens qui n’existent pas et dont il faut l’entourer pour la sauver des malheurs.
26. Oh ! Que je suis touché de votre bon cœur et de la filiale affection que vous portez à votre bon Père.
27. La Sœur de la petite classe réunit les enfants de 3 à 6 ans et leur donne avec la lecture un premier enseignement, simple et élémentaire, comme le donnerait une mère intelligente et bonne à ses chers petits enfants.
28. La fermeté dans l’ordre n’autorise pas à méconnaître les droits des familles.
29. Les orphelines sont dirigées avec douceur et bonté ; c’est l’esprit de famille mais de famille bien réglée.
30. Pour former la famille chrétienne dans les campagnes, il faut que la religion s’empare de l’enfance par le sentiment maternel mais élevé par la sainteté de la vocation religieuse.
31. La religieuse sera la nouvelle mère, plus vraiment mère que la mère selon la nature qui aimera non le petit être naturel seulement, mais l’être surnaturel.